Ou comment faire pour bien faire?
Définitions
L’éthique clinique est une pratique visant à intégrer le souci et la réflexion éthique dans les soins de santé et les services sociaux offerts aux usagers et à leurs proches. Elle concerne les modalités pratiques dans les cas difficiles d’incertitude, de conflits, de problèmes variés de la prise de décision en clinique, c’est à dire au chevet du patient, au quotidien.
Le processus que préconise l’éthique clinique aide à répondre aux questions suivantes :
- Que devrais-je faire? (Quelles actions semblent les meilleures?)
- Pourquoi devrais-je le faire (Exploration des raisons derrière les décisions)
- Comment devrais-je le faire? (Quel plan d’action est le meilleur?)
Pour reprendre la définition de Guy Durand :
- L’éthique clinique ne concerne pas que les médecins, mais aussi les l’équipe de soins, le patient et l’entourage;
- Ne concerne pas que les conflits de valeurs et les dilemmes, mais le comportement au quotidien: décisions, gestes communs, les attitudes, le questionnement incessant;
- Ne se limite pas à déterminer le prescrit, le permis, le toléré ou le défendu; elle est centrée sur la recherche de l’optimal, de ce qui est préférable pour ce cas-ci, de ce qui est le meilleur possible pour ce cas-ci, et non dans l’absolu.
L’éthique clinique se développe actuellement sur 3 pôles : le patient. le thérapeute (le soignant) et la société :
a) centré sur le patient (situation médicale, souffrance, histoire perso, situation familiale volontés
b) centrée sur le soignant : souffrance du soignant ; communication malaises problèmes institutionnels
c) impacts à plus large échelle : pédagogie, déontologie professionnelle, casuistique, politiques de santé
Durand, G. (2005). Introduction générale à la bioéthique : histoire, concepts et outils. (Nouv. éd.e éd.). Saint-Laurent, Québec: Fides.»